Exposition Marc-Albert Braillard - Parcours

Marc-Albert Braillard - Parcours
Marc-Albert Braillard est né le 24 juin 1941 à Genève où il suit ses études à l'Ecole internationale avant d'être interne à l'Institut Schmidt à Lutry puis étudiant au Collège de Genève. Enfant, déjà chiffonnier-ferrailleur attiré par les fossiles et les bouts de fer, il
les ramasse dans la rue. Musicien, il étudie le violon, apprend à siffler avec les merles, chante de la musique baroque, pots-pourris et improvisations sur le chemin de l'école. Solo dans la chorale de l'Ecole internationale il enregistre de vieilles chansons françaises à Radio Sotens, à Noël au Temple de Saint-Gervais, une cantate de Buxtehude radiodiffusée. N'aimant pas les études, échecs scolaires, ses parents l'envoient à Los Angeles tenter sa chance loin de sa famille; il suit des cours d'histoire de l'art, de dessin, de peinture et de sculpture. En 1964, il est à Paris où il continue ses études d'architecture commencée à Berkeley.
Premières photographies en 1952 avec un Baby Kodak, cadeau de sa grand-mère, l'année suivante il veut photographier les insectes, les fleurs, ses amis, son professeur de dessin l'initie aux opérations de laboratoire, puis il peut acheter 172 francs le Praktina FX 35mm réflex de son père. En 1961, il reçoit un Alpa Reflex 4B et commence les séries "Surfaces didactiques", "Volumes didactiques" début de séries à thèmes, les selles de bicyclette, les voitures noires dans la nuit, les bretelle d'accès autoroutières, les scènes de rues, les clochards. Il entreprend un tour du monde dans l'Hémisphère nord, puis en 1964, J.-L. Bideau alors jeune acteur lui demande de faire des portraits en situations pour son press-book, et dès 1965 quelques nus.
Matraqué lors du 3 mai 68 à Paris, il ne peut prendre de photos, frustré il achète un LeicaF d'occasion, appareil discret qui ne va plus quitter sa poche. De 1971 à 1972, il navigue de l'Angleterre au Chili avec son cousin Patric van Godtsenhoven, les premiers suisses à doubler le Cap Horn, il part sur les traces de Bardiaux dans les canaux de Patagonie, il débarque à Valparaiso, pour tenter un voyage terrestre avec une charrette tirée par un cheval. En 1973, il est de retour à Genève, il fait une chute d'un premier étage qui provoque un manque de mémoire et un manque de sommeil. Il reste dix années sans lire et 15 ans sans photographier. De 1980 à 1990, il navigue en solitaire à bord d'un Yawl de 13 mètres en Méditerranée, puis en janvier 1989 lors d'un voyage avec une ONG dans les campements de réfugiés Sahraouis, il emporte ses appareils et des films. De retour, développement fait, il expose ses images à Uni 2, le succès lui redonne confiance, s'attèle à la reconstruction de sa vision photographique, et travaille à "Froissé, mouillé, brisé, trois états de matière en vue d'un alphabet visuel". En 1997, série "Oeufs" sur instigation de Michèle Auer, puis il y aura "Les chaises brisées, abandonnées", les "Nus" exposés à Cordes sur ciel", etc.

Michèle Auer



Exposition du 17 mars au 28 mai 2016
Visites sur rendez-vous
022 751 27 83 ou auer@auerphoto.com


Vernissage le mercredi 16 mars à 18h en présence de l'artiste et de Madame la Maire d'Hermance, Karine Bruchez Gilberto

Finissage en présence du photographe le 28 mai dès 17h

Tarifs

Entrée gratuite

A savoir

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